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En Provence, certains produits régionaux constituent des incontournables. Le calisson en fait partie.
Il s'agit d'une confiserie en forme de losange composée d'amandes finement broyées et de melon provençal confit, qui repose sur de l'hostie et est recouverte d'un glaçage royal.
Et il existe plusieurs légendes à propos de son nom "calisson".
La première concerne les cérémonies de bénédictions à Notre-Dame de la Sed pour Noël, Pâques et le 1er septembre (cf. : voeu d'un office d'action de Grâce à Marie par l'assesseur Martelly pendant la peste de 1630).
Le prêtre utilisait alors la formule Venite ad calicem, dont la traduction en provençal est : Venes touti au calissoun ou Venez au calice.
La seconde remonte à 1454. Lors des secondes noces de René d'Anjou, le chef confiseur du roi aurait présenté à la reine Jeanne de Laval cette gourmandise. Peu gracieuse, cette dernière aurait souri en la dégustant. Un des membres de la cour aurait déclaré : Di calin soun, Ce sont des câlins.
Ce n'est qu'en 1995 que les Aixois renouent avec la tradition de la bénédiction des calissons, grâce à la Confrérie des Echansons du Roy René qui défend le patrimoine culinaire d'Aix-en-Provence.
Cette douceur, désormais fabriquée un peu partout par les maîtres confiseurs provencaux, connaît parfois quelques variantes : au chocolat et fruits confits, à l'orange, à la figue, à la violette...
Autant d'adaptations qui réjouissent les papilles des amateurs de calisson.
©FoodOnTour